Sur le plan humain, la psychologique et l'affectif sont bien trop souvent négligés.

En France, on ne prend pas, encore de nos jours, assez en considération les troubles de la spasmophilie, symptômes pourtant directement liés au stress, et au lieu d'en rechercher la véritable cause, on préfère endormir le problème à coup d'anxiolytiques et d' antidépresseurs.

N'oublions pas que la France est le premier pays d' Europe, consommateur d'antidépresseurs.

Certes, cette situation peut sembler burlesque, car il serait fortement plus sage et raisonnable de reconsidérer nos modes actuels de vie, bien éloignés de la nature humaine, et de prendre en compte très sérieusement les conséquences que cela engendre sur la santé.

Une personne stressée est une personne, qui va épuiser son système nerveux et détériorer insidieusement les capacités de sa force vitale.

Il existe de multiples facteurs à l'origine du stress :

→ Les facteurs psychologiques, c'est à dire le raisonnement intellectuel, la conscience morale, les normes et les valeurs issues de notre éducation ou la religion.

→ Les facteurs personnels, c'est à dire l’hérédité familiale ( l'arbre génétique), les capacités d'objectivité face à l'existence.

→ Les facteurs d'entourage : famille, amis, ambiance professionnelle, activité de loisir, partage, intégration...

→ Les facteurs matériaux : logement, quartier, rémunération salarial ou chômage, contexte économique du pays où on réside...

→ Les facteurs énergétiques : conditions climatiques, soleil, pluie, sédentarité, pollution, champs électromagnétiques...

Tous ces facteurs jouent un rôle considérable par rapport à l'état psychologique de l'individu.

La loi biologique nous rappelle constamment que l'homme est attaché à son milieu, car il doit s'adapter au monde extérieur et tout ce qui l'entoure.

Pourtant, nos sociétés occidentales dans lequel nous vivons construisent l'univers dans lequel nous baignons et nous amènent, malgré nous, à transgresser de manière récurrente, les lois naturelles.

La sédentarité, la surconsommation alimentaire, la surconsommation médicamenteuse, la compétitivité au travail, le matérialisme à outrance, les divorces, tous ces éléments et bien d'autres encore, déclenchent l'épuisement moral, un déséquilibre psycho-affectif et cassent progressivement le potentiel de la force vital, cette force auto-guérisseuse de chacun, qui sera alors sujet au dérèglement organique, et ne pourra donc se défendre efficacement des agressions externes.

Pour annuler cette circulaire négative, l'humain doit respecter le cycle de la vie.

En effet, l'hygiène vitale met en avant, l'importance de équilibre cosmo-tellurique ( force cosmique qui vient du cosmos et force métallique qui vient de la terre). Cet équilibre constitue notre univers extérieur : «  le règne minéral, végétal et animal  ».

Ces différents règnes communiquent entre eux et forment un rapport d' équilibre vital.

C'est pourquoi, l'hygiène vitale nous apprend à respecter la nature, car nous sommes dépendants de ce monde biologique pour notre propre existence.

En ce qui concerne la physiologie humaine, notre corps est constitué d'un milieu cellulaire. Les cellules baignent dans nos liquides biologiques ( sang, lymphe, sérum), pour naître, s'alimenter, se reproduire, s'éliminer, mourir. Elles assurent le fondement de notre organisme et le fonctionnement de nos organes vitaux.

La nature nous montre le chemin à suivre, et dès que nous transgressons ses lois, nous endommageons nos tissus humoraux dont nos cellules dépendantes.

La nature est régénératrice et s'éloigner d'elle, est quasi systématiquement source de stress aux conséquences négatives pour notre santé.

Article écrit par Aurélie Lescos.